L’Homme qui mit fin à l’histoire, de Ken Liu : un livre que l’on n’oublie pas.

Bonjour à tous !

Ken Liu. Un auteur qui n’est, certes, pas forcément connu du grand public (francophone), mais qui rencontre un succès grandissant parmi les passionnés des littératures de l’imaginaire.

Voyons rapidement son parcours d’écrivain : auteur américain, d’origine chinoise, il commence sa carrière d’écrivain en 2002, et « explose » au tournant des années 2010 avec un prix Nebula, un prix Hugo, un prix World Fantasy et un prix Locus pour la Ménagerie de Papier en 2012, puis des prix réguliers (et son lot de nomination) depuis lors. 

Passons à l’éditeur, qu’on ne présente plus, et à la collection, désormais bien connue : respectivement le Bélial’ et Une Heure-Lumière. Une collection de qualité, globalement, et je ne fais pas durer le suspens plus longtemps : on a ici, à mon sens, un des meilleurs titres de la collection (que j’ai quasiment entièrement lue, je suis donc à peu près sûr de mon coup -hé oui, j’ai tenu ma promesse faite en 2018 de lire cette collection, je n’ai « simplement » pas fait les chroniques afférentes !…-).

Enfin, clôturons cette introduction avec un mot sur la couverture, que je trouve là encore sublime. L’illustration, signée Aurélien Police, n’y est sans doute pas pour rien.
Plus que de longs discours pour en vanter les qualités esthétiques, je vous laisse en juger vous-mêmes :

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C’est beau, hein?

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Starfish, de Peter Watts : voyage dans les profondeurs.

Bonjour à tous,

Vous en avez marre de l’espace? Vous voulez explorer d’autres contrées, moins arpentées par nos pionniers des mondes imaginaires? J’ai peut-être ce qu’il vous faut dans ma besace.

Starfish est un roman de Peter Watts, un auteur que j’apprécie fortement -ce qui ne sera une surprise pour personne puisque je l’ai déjà évoqué dans mon article sur  Vision Aveugle ou sur le recueil de nouvelles Au-delà du Gouffre-. Il s’agit du premier roman de la trilogie Rifteurs.

Alors, Starfish, qu’est-ce que c’est? Niveau ambiance, c’est un mélange entre un thriller horrifique et un roman de hard-SF. Vous allez suivre Lenie Clarke, une demoiselle dépêchée au fond de l’Océan Pacifique pour assurer l’entretien d’une sorte de station électrique géothermale située sur le plancher océanique, à quelques 3000 mètres de profondeur.

Ici, vous trouverez des ténèbres éternelles. Une pression écrasante. Des créatures difformes, qui rôdent et attendent leur heure. La solitude, loin du tumulte de la surface.

Autre détail, qui n’est pas totalement anodin à mon sens : Starfish est, à ma connaissance, le premier roman publié de Peter Watts (en 1999, donc), roman qui est lui-même la prolongation d’une de ses premières nouvelles (une Niche, donc, que vous pouvez retrouver en français dans l’excellent recueil de nouvelles publié aux Editions Le Bélial’ : Au-delà du Gouffre).

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Editions Fleuve Noir, traduit en 2010 par Gilles Goullet.

Tenté? Parfait. C’est par ici.

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Au-delà du Gouffre, de Peter Watts : libre-arbitre, évolution et Hard-SF

Bonjour à tous !

Si vous me suivez régulièrement, vous savez certainement que j’aime Peter Watts. C’est un auteur dont j’apprécie les textes, et qui ne bénéficie pas (à mon sens) de la célébrité auquel il devrait avoir droit parmi les amoureux de la SF. La faute incombe, je dois l’admettre, à l’auteur lui-même : parfois abscons, il peut en rebuter plus d’un.

Mais le lecteur curieux, désireux de concilier son envie de découvrir un chouette auteur avec sa peur d’avoir une grosse migraine, pourra tirer un grand bénéfice du présent recueil de nouvelles. En effet,  Au-delà du Gouffre est un recueil de 16 nouvelles, écrites entre 1990 et 2014 par Peter Watts, éditée par les éditions Le Bélial’ (des gens de bon goût), qui vous propose seize histoires qui vont respecter votre intelligence tout en vous faisant voyager sans vous noyer de termes techniques et de jargon hermétique.

Avant d’entrer dans le vif de cet article, je tiens à ouvrir deux parenthèses.

La première est de rappeler un peu le parcours de Peter Watts : c’est un biologiste marin, docteur en zoologie et en écologie marine de l’université de Vancouver (il est canadien, et a semble-t-il rencontré des petits soucis avec les autorités américaines, comme me l’a appris la postface). On est donc sur un écrivain ayant une solide formation scientifique, formation scientifique qu’il met au service de ses histoires.

La seconde est de venir saluer la sublime couverture du recueil. C’est beau. J’adore. Je vous la met ci-dessous, voir si nous partageons les mêmes goûts esthétiques :

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On dit : merci Manchu ! Et merci à la personne des éditions le Bélial’ en charge des choix de couverture : je suis conquis !

A peine ouvertes, je referme ces parenthèses pour passer à la présentation de chaque nouvelle, réparties en cinq parties.

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Palimpseste de Charles Stross : bureaucratie, fin des temps et émerveillement.

Bonjour à tous !

Me voici de retour en ce mois de Juin, et je vous propose aujourd’hui de découvrir une novella passionnante de notre ami Charles Stross.

Un point rapide sur l’auteur, avant de plonger dans le vif du sujet : Charles Stross est un auteur britannique, né en 1964 et ayant entamé une carrière dans le domaine de l’informatique avant de plonger, véritablement, au tournant des années 2000, dans l’écriture.

Il s’agit d’une des principales figures de la hard-SF, et un représentant digne de la SF britannique. Mais, attention ! Ses oeuvres sont bien loin de se limiter à la seule hard-SF, et vous pourrez le voir s’aventurer dans l’horreur lovecraftienne cosmique ou les paradoxes temporels.

Je vous invite à consulter cet article de l’Epaule d’Orion si vous voulez plus d’informations sur le bonhomme (j’y ai notamment appris qu’il avait inventé les Slaads, les Githzerai et les Githyankis ! Je parle sans doute chinois pour la plupart d’entre vous, mais quiconque a eu une adolescence (ou plus) bercée par le Jeu de Rôles saura reconnaître, je pense, ce dont je parle).

Passons à l’oeuvre en elle-même :

On est sur de la novella, 150 pages à peine. Publication originale en 2009 ; prix Hugo en 2010 ; publiée, en France, en 2011 (oui, bon, c’est une actualité culturelle toute relative). C’est, à ma connaissance, un one-shot, qui n’a pas donné lieu à la moindre suite. Soyons honnêtes : il n’est pas bien noté. 3/5 sur Amazon, 2,8/5 sur Babelio, 6,1/10 sur SenCritique. Clairement, ce livre n’a pas soulevé l’enthousiasme des foules.

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Pourtant, moi, j’ai bien aimé ce livre. Je n’aime pas donner une note à mon ressenti, je trouve l’exercice périlleux. Mais, très clairement, je trouve qu’il mérite plus qu’un 6/10. Un 7,5/10 ne m’aurait pas paru usurpé, par exemple (ce n’est pas un chef d’oeuvre, mais ça reste un ouvrage de bonne facture).

Mais arrêtons de mettre la charrue avant les boeufs, et passons à la critique proprement dite (en quatre points, le troisième va vous étonner !… Je plaisante. Bref.).  Lire la suite

Le Sultan des Nuages, de Geoffrey A. Landis : un livre sympathique mais léger.

Bonjour à tous !

Je vous propose de découvrir cette novella publiée par les éditions Le Bélial’ dans la collection Une Heure-Lumière.

Cette novella a été écrite par Geoffrey Alan Landis, auteur aimant le format court et qui connaît, ma foi, son petit succès : prix Hugo pour sa novella Elemental en 1985, prix Nebula en 1989 pour sa nouvelle Ripples in the Dirac Sea« , un prix Hugo en 1992 pour sa nouvelle « A Walk in the Sun« , un prix Locus en passant pour son roman Mars Crossing, encore un autre prix Hugo en 2003 pour la nouvelle « Falling Onto Mars« , en 2010 il a complété son palmarès d’un prix Sturgeon pour la présente novella : le Sultan des Nuages.

Je vais y ajouter deux prix Rhysling, en 2000 et 2009, prix qui vient récompenser… des poèmes de SF, fantasy ou d’horreur ! Venant d’un ingénieur de la NASA (!), on ne peut que conclure que Geoffrey A. Landis est un bonhomme bourré de talents.

On m’a vendu quelque chose mélangeant parfaitement hard-SF et une intrigue réussie, avec un sense of wonder au rendez-vous.

Le contrat est-il rempli? Vais-je me joindre au concert des louanges?
Je crains que non.

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Gagner la guerre, de Jean-Philippe Jaworski : ma critique en retard (d’une guerre)

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, je suis heureux.

Je suis heureux de pouvoir vous présenter un auteur que j’ai découvert récemment. Oh, bien sûr, je ne suis pas le premier à le découvrir : les critiques sur le livre qui va nous occuper aujourd’hui sont nombreuses, circonstanciées, avec des avis bien tranchés. Et pour cause : ce roman ne va pas vous laisser indifférent.

Ce roman, c’est Gagner la Guerre. L’auteur, c’est Jean-Philippe Jaworski. Jean-Philippe Jaworski, c’est qui? C’est un gars né en 1969, un rôliste (donc un homme bien) qui a commis deux jeux de rôle : Tiers Age et Te Deum pour un massacre.

Notre auteur de jeu de rôle, un jour, s’est essayé au roman. Gagner la Guerre, c’est son petit premier (bien qu’il me faille souligner que notre excellent auteur français a déjà pu voir ses nouvelles publiées, pas besoin de chercher bien longtemps pour les trouver !).

Peut-être que certains d’entre vous s’interrogent : mais enfin, quelle importance de savoir qu’il a pu publier un ou deux jeux de rôle? Quel rapport avec la choucroute?

Hé bien, il y en a un, de rapport ! En effet, je crois me souvenir qu’à l’occasion d’une interview auprès de Casus Belli, un magazine de jeu de rôles, notre ami Jaworski a révélé que son travail sur le Vieux Royaume découlait du commentaire peu amène d’un forumeur sur le jeu de rôle Dungeons and Dragons : ce dernier concluait sur le fait que la Fantasy et les jeux de rôles en relevant étaient condamnés à un manichéisme médiocre, indignes d’intéressés quiconque ayant dépassé la maturité intellectuelle d’un adolescent.

Cela a dû agacer Jean-Philippe Jaworski, visiblement : l’univers de Gagner la Guerre est un contre-argument gigantesque, un démenti colossal, une réponse de plusieurs centaines de pages !

Mais entrons dans le vif du sujet, je vous ai fait assez languir : ce pavé de près de 700 pages commence avec les malheurs de Don Gesufal Benvenuto, assassin de la guilde des Chuchoteurs détachés près du Podestat Leonide Ducatore. Une grande bataille vient d’avoir lieu entre la République de Ciudalia, patrie du protagoniste, et Ressine. La bataille a tourné en faveur de la République grâce au courage et à l’audace d’un jeune noble : le patrice Bucefale Mastiggia. Le héros du jour est alors chargé d’informer Ciudalia de la glorieuse victoire : Don Benvenuto est de la partie (pour son plus grand plaisir : il a le mal de mer, et mettre fin à sa piteuse aventure navale au plus vite fait partie de ses priorités, on le comprend très vite).

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2312, de Kim Stanley Robinson : déception, terraformation et transhumanisme.

Bonjour à tous !

J’ai décidé de tout vous dire dès le titre. Une stratégie originale, mais ma foi, autant annoncer directement la couleur. Voici un roman, sorti en français en septembre 2017 aux éditions Actes Sud, que j’attendais avec une immense impatience. Imaginez donc : voilà un livre de Kim Stanley Robinson, l’auteur des chefs-d’oeuvres Mars la Rouge, Mars la Verte, Mars la Bleue (oui, les titres ne sont pas très recherchés, mais le contenu ! Le contenu ! Quel réalisme, quel travail !). Un livre qui promet de s’inscrire dans la continuité de la fameuse trilogie martienne. Mieux que de s’inscrire dans la continuité : plutôt que de se borner à la colonisation et la terraformation de Mars, on va passer à la vitesse supérieure en étendant la chose à tout le système solaire !

Comment ne pas être impatient?

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Une chouette illustration pour un boulot d’édition de qualité. Merci Actes Sud.

De si grandes attentes, vous l’avez compris, ne peuvent que conduire qu’à une grande déception. Mais, malgré ma tristesse, je ne regrette pas d’avoir lu ce livre.

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Terreur, de Dan Simmons : une lecture parfaite pour période de grand froid.

Bonjour à tous !

La vague de froid arrive. Des températures à -10 degrés celsius sont attendues. Les sorties sont éprouvantes. Le corps souffre. Les doigts sont gelés. Les lèvres, gercées. Les yeux pleurent. Il faut s’occuper l’esprit. Et quoi de mieux que Terreur, de Dan Simmons, pour relativiser l’inconfort subi?

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Ce roman a été écrit par Dan Simmons, auteur d’Ilium, Olympos, d’Hypérion et d’Endymion, de l’Echiquier du Mal. Un auteur de qualité, que j’apprécie grandement : et je ne suis, manifestement, pas le seul à aimer ses romans puisque chacun des livres que j’ai cité est un bestseller.
Mais, Terreur n’est pas de ceux-là : il est différent des autres livres de ce bon vieux Danny. Ce n’est pas du Space-Opéra, il n’y a rien de futuriste, et le livre est moins connu. Cela a suffi à titiller ma curiosité : je voulais découvrir cette facette-là de l’auteur -c’est cette même démarche qui m’a conduit à lire Roma Aeterna et le Livre des Crânes de Robert Silverberg, ou la Mort Blanche d’un certain Franck Herbert-.

Avant de passer à l’analyse de l’oeuvre, que j’essaierai de faire sans spoil intempestifs (ils sont inévitables, mais je ne vais rien dévoiler des éléments essentiels de l’intrigue, je vous rassure : je vais rester dans le flou pour laisser intacte la joie de découvrir cette oeuvre), je tiens à vous raconter les circonstances dans le cadre desquelles j’ai terminé de lire cet ouvrage.

En peu de mots : mon activité professionnelle me conduit à me déplacer un peu partout en France, en train notamment. J’avais bien entamé le livre, mais il m’en restait pas mal à lire ; nous étions le mardi 6 février 2018. J’arrive à Montparnasse, où je note quelques retards des trains en provenance de Bordeaux : qu’importe, pensais-je naïvement, ce n’est pas là où je me rends. Bien entendu, mon optimisme était mal placé : je suis parti avec plus d’une heure de retard.

Mais c’est au retour que j’ai eu l’immense joie de voir mes trains supprimés. Un départ, initialement prévu à 21h, fut ainsi reporté à 23 heures (la gare n’étant pas chauffée) ; mon train, théoriquement censé faire le trajet en un peu plus d’une heure, aura mis près de deux heures trente. Je suis rentré après une heure du matin. Dehors, la neige tombait sans discontinuer, et une petite brise bien vivifiante venait me fouetter le visage. Je vous épargne mes errances sur le Boulevard Montparnasse à deux heures du matin, ivre de fatigue, sous la neige qui tombait sans discontinuer.

En attendant, je continuais de lire le récit de ces hommes dépenaillés, hirsutes, livides, crasseux, hagards, luttant contre un froid pénétrant et omniprésent, une faim cruelle, une fatigue envahissante. Un récit de neige, de glace, de banquise et de désespoir. Un récit approprié à ma situation : cela permet de relativiser, je vous le confirme.

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F.A Biard, Magdalena Baynord de Spitzbergen, Musée du Louvre. Ou moi, errant sur le Boulevard Montparnasse.

Vous l’aurez compris, Terreur n’est pas un récit qui donne le sourire. C’est un récit qui décrit avec une précision diabolique l’enfer gelé et la longue agonie de ces matelots perdus au bout du monde. C’est aussi un récit où désespoir et combativité se conjuguent pour créer un souffle épique : un roman du genre de ceux qui vous saisissent et ne vous lâchent plus pendant des jours.

C’est un roman au confluent de plusieurs genres : le roman historique, l’horreur et le fantastique. Vous voulez en savoir plus? C’est par ici.

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LoveStar, d’Andri Snaer Magnason : rien n’arrête une idée

Bonjour à tous !

Imaginez un monde plus proche de la nature, un monde où l’homme, débarrassé des appareils électroniques, peut se connecter n’importe où, n’importe quand, avec n’importe qui.

Un monde où un génie, surnommé LoveStar, est consumé par ses idées, idées qui ont changé la face du monde.

Un monde où un couple vit un amour des plus mièvres dans la félicité la plus totale.

Un monde idyllique en somme? Pas vraiment.

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Ce premier roman d’Andri Snaer Magnason, un auteur islandais que je ne connais guère, m’a laissé une impression forte et durable. L’imagination y est grande, foisonnante, les idées nombreuses et originales. Ici, point de hard-SF : soyez prévenus. Ce n’est pas l’objet de ce livre. 

Son objet? Il ne se donne pas facilement. Une fable grinçante, un miroir déformé, une satire féroce : indubitablement. Mais encore? Une dystopie? Probablement. Mais une dystopie qui a de l’humour.

Une critique de la technologie moderne, alors? Je ne crois pas. Je vais m’en expliquer dans quelques paragraphes.

Alors, curieux d’en apprendre plus? C’est par ici.

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Le Paradoxe de Fermi, de Jean-Pierre Boudine, ou Pourquoi l’avenir n’appartiendra pas aux cadres

Bonjour à tous,

En ce dernier lundi de l’automne, je vous propose de découvrir avec moi un petit livre de fiction français, assez rapide à lire : Le Paradoxe de Fermi, de Jean-Pierre Boudine, édition Denoël (192 pages). Pourquoi vous parler de ce roman? Pour trois raisons :

  • Je l’ai terminé assez récemment, pour tout vous dire c’est le roman que j’ai lu juste après Suréquipée, de Grégoire Courtois, que j’évoquais dans un précédent article.
  • Il s’inscrit dans la continuité d’un sujet de fond que j’affectionne particulièrement (si vous ne l’avez pas encore remarqué, c’est que vous n’avez pas parcouru les articles des derniers mois) : le Paradoxe de Fermi.
  • Il s’agit d’une prise de position de l’auteur sur une des hypothèses pouvant expliquer le Paradoxe de Fermi, hypothèse que j’évoquais ici.

Il s’agit de la version corrigée du roman, initialement publié en 2002. Cette nouvelle édition a permis à l’auteur d’ajouter de nouveaux développements afin d’y intégrer des événements récents, comme la crise financière en 2007.

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Une très belle illustration, je trouve.

Nous nous retrouvons mis dans la position de celui qui découvre un carnet rédigé fiévreusement par un survivant (?) de l’apocalypse, M. Robert Poinsot, scientifique passionné par la montagne et les insectes sociaux.

L’apocalypse? Hé oui, le monde tel que nous le connaissons a pris fin. Pas dans l’explosion tonitruante d’une bombe nucléaire, ni sous les assauts furieux d’une quelconque invasion extraterrestre, ni des suites des ravages causés par tel ou tel cataclysme d’ampleur biblique.

Alors, à lire, à éviter? Pour ma part, j’ai un avis mitigé. Je n’ai pas été convaincu. Je vous explique pourquoi

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