Au-delà du Gouffre, de Peter Watts : libre-arbitre, évolution et Hard-SF

Bonjour à tous !

Si vous me suivez régulièrement, vous savez certainement que j’aime Peter Watts. C’est un auteur dont j’apprécie les textes, et qui ne bénéficie pas (à mon sens) de la célébrité auquel il devrait avoir droit parmi les amoureux de la SF. La faute incombe, je dois l’admettre, à l’auteur lui-même : parfois abscons, il peut en rebuter plus d’un.

Mais le lecteur curieux, désireux de concilier son envie de découvrir un chouette auteur avec sa peur d’avoir une grosse migraine, pourra tirer un grand bénéfice du présent recueil de nouvelles. En effet,  Au-delà du Gouffre est un recueil de 16 nouvelles, écrites entre 1990 et 2014 par Peter Watts, éditée par les éditions Le Bélial’ (des gens de bon goût), qui vous propose seize histoires qui vont respecter votre intelligence tout en vous faisant voyager sans vous noyer de termes techniques et de jargon hermétique.

Avant d’entrer dans le vif de cet article, je tiens à ouvrir deux parenthèses.

La première est de rappeler un peu le parcours de Peter Watts : c’est un biologiste marin, docteur en zoologie et en écologie marine de l’université de Vancouver (il est canadien, et a semble-t-il rencontré des petits soucis avec les autorités américaines, comme me l’a appris la postface). On est donc sur un écrivain ayant une solide formation scientifique, formation scientifique qu’il met au service de ses histoires.

La seconde est de venir saluer la sublime couverture du recueil. C’est beau. J’adore. Je vous la met ci-dessous, voir si nous partageons les mêmes goûts esthétiques :

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On dit : merci Manchu ! Et merci à la personne des éditions le Bélial’ en charge des choix de couverture : je suis conquis !

A peine ouvertes, je referme ces parenthèses pour passer à la présentation de chaque nouvelle, réparties en cinq parties.

Première partie

La première partie rassemble des textes sans rapport direct les uns avec les autres. Toutefois, vous le constaterez, ils ont un point commun : celui d’aborder la question de l’altérité, de ce qui est radicalement autre.

Les Choses

Il s’agit d’une fan-fiction, pour reprendre le terme employé par Peter Watts lui-même, du film The Thing de John Carpenter. Je ne peux que recommander de voir ce film avant de lire cette nouvelle.

Cette nouvelle m’a bousculée dès ses premières pages : qui parle? De quoi? J’ai, dans ma hâte (fautive), sauter la préface, j’étais donc bien en mal de faire les liens qui s’imposaient.

Et tout à coup, ce fut la lumière. Tout s’est éclairci rétrospectivement. Et j’ai été fasciné : le point de vue choisi par l’auteur est singulier, à tout le moins, puisque le narrateur n’est nul autre que The Thing. L’altérité n’est pas un thème neuf, dans la SF, loin de là. Il est difficile de dire quelque chose qui n’a pas déjà été vu ou entendu maintes et maintes fois. Mon sentiment, c’est que Peter Watts s’est tiré honorablement de l’exercice : c’est une nouvelle rafraîchissante, originale, dont j’ai particulièrement apprécié la chute.

Malak

Là encore, nous voilà confronté à un narrateur original puisqu’il s’agit d’un drone. Pas un drone ultra-futuriste, à la façon des drones de la Culture de Ian M. Banks, non : des drones de combats autonomes, dotés de grandes capacités d’analyse et d’algorithmes pointus, mais dépourvus de conscience de soi.

Ce texte est très réussi par les questions posées. A mon avis, il ne s’agit pas vraiment de s’interroger sur les dommages collatéraux ou sur la doctrine militaire sur la question ; il ne s’agit pas non plus, je pense, de questionner l’Intelligence Artificielle et son accession à la conscience. En cela, je suis contraint de faire montre d’une pointe de désaccord avec les analyses d’Apophis ou d’Albédo. Je m’en explique brièvement : dans son oeuvre, Peter Watts n’a de cesse de faire deux choses, à savoir de questionner le fait que les humains délèguent leurs pouvoirs décisionnels à des automates (qu’ils soient des fromages de tête dans la trilogie Rifteur, ou ici des drones de combats), et de questionner l’importance réelle de la conscience. A mon avis, cette nouvelle est dans la continuité de ces tendances : ce ne sont pas les dommages collatéraux qui sont questionnés en soi, pas plus que la doctrine militaire en la matière, mais (attention, spoiler dans la ligne qui vient) le fait que les décideurs délèguent ces questions-là à des algorithmes et des programmes. Petite cerise sur le gâteau : la conscience morale (dont on se gargarise tant), ce n’est au fond rien d’autre que la prise en compte d’une petite variable dans un algorithme.

L’ambassadeur

Le thème du premier contact est, lui aussi, vu et revu en SF. Comment s’en sort Peter Watts dans cette nouvelle?

Vous avez un vaisseau et son pilote artificiel. Ils sont humains, du moins ils en sont les représentants. Ils flânent dans les étendues infinies et glacées de l’espace profond. Mais voilà, coup de théâtre (prévisible) : ils rencontrent une intelligence alien, sous la forme d’un vaisseau étrange.

Parce qu’on est poli, on est bien élevés, hein, merde, hé bien notre vaisseau salue cordialement le vaisseau extraterrestre.

Bien sûr, les choses ne se passent pas comme prévu, et nous voilà embarqués dans une course-poursuite effrénée, agrémentée des réflexions de l’intelligence synthétique qui essaie de démêler la situation pour la comprendre.

J’ai aimé la chute, résultat d’une logique implacable -et surprenante-. Une réponse intéressante au Paradoxe de Fermi, même si, à titre personnel, je préfère l’hypothèse selon laquelle nous sommes seuls dans l’Univers.

Pour tout vous dire, cette nouvelle s’est télescopée avec un roman que j’ai fini quelques semaines auparavant, à savoir la Forêt Sombre, de Liu Cixin. Celles et ceux qui auront eu la chance de lire le texte de Liu Cixin et cette nouvelle comprendront aisément pourquoi je n’ai pu m’empêcher de faire le parallèle.

Nimbus

Voici une nouvelle que Peter Watts n’aime pas, rétrospectivement. Je peux comprendre pourquoi : le point de départ paraît un peu surprenant -les nuages ont pris vie, et se vengent de la méchante humanité qui n’a pas respecté l’environnement-.

Mais ce n’est pas le point de départ, à mon avis, qui a nuit à la nouvelle. Je trouve même intéressante cette idée qu’une sorte de vie puisse émerge du chaos des molécules et des interactions chimiques et climatiques.

Mon souci se situe au niveau des personnages et de la dynamique de l’historique. J’ai eu envie de les gifler, et je trouve l’histoire bien plate, terne et sans éclat. Dommage !

Le Second Avènement de Jasmine Fitzgerald

Aucune surprise, je pense, si je vous dis que cette nouvelle traite de thématiques quasi-religieuses : on le devine en lisant le titre de la nouvelle.

Or, je dois vous le révéler, j’aime la religion. Non pas que je sois pratiquant, ni même croyant, mais je trouve certains aspects de la théologie intellectuellement stimulante.

Inutile, donc, de vous dire que j’ai eu un petit coup de coeur pour cette nouvelle. Pourtant, rien ne le laissait augurer : la police arrive sur la scène d’un crime ignoble : un homme a été éventré comme un poisson, les tripes à l’air. Sa femme est suspecte -et admet les faits-. Pourquoi ce crime? Parce qu’elle l’aimait, et qu’elle voulait réparer un bug. Le psychiatre, chargé de l’évaluer, va creuser la question.

Où est la religion? Vous le découvrirez en lisant cette nouvelle. Vous le devinez peut-être, déjà, à la lecture de mon bref descriptif.

Deuxième Partie : Eriophora

Il n’y a que trois nouvelles dans cette partie. Mais quelles nouvelles !

Ces trois nouvelles concernent le vaisseau Eriophora, qui navigue d’étoiles en étoiles depuis des temps immémoriaux. Son point de départ? La Terre, dans un futur pas si lointain. Son objectif? Créer des portails à travers toute la Galaxie.

C’est l’Eriophora, je le devine, que l’on voit figurer sur la couverture du recueil.

C’est l’Eriophora et son équipage endormi qui tient également la vedette dans le nouveau roman de Peter Watts, The Freeze-Frame Revolution, dont vous pouvez lire les critiques sur les blogs de l’Epaule d’Orion et du Culte d’Apophis.

L’Île

Une nouvelle déroutante, avec une ambiance particulière, on sent qu’on se situe dans le prolongement d’une longue histoire, qu’il y a un passif.

L’équipage est en sommeil cryogénique depuis on ne sait combien de temps. Quelques millénaires? Ou plus? On l’ignore. Il n’y a, en tout cas, rien de surprenant : entre deux chantiers, le personnel humain est mis en suspension cryogénique, le temps d’arriver à la prochaine destination -ce qui prend un bout de temps, hein, on l’aura bien compris-.

Mais voilà, un problème survient, que l’intelligence artificielle de bord (Chimp, pour Chimpanzé, en référence au fait qu’elle soit plutôt bête pour une IA), et il faut réveiller un membre de l’équipage…une certaine Sunday. Elle n’est pas seule : un jeune homme, inconnu au bataillon, l’attend de pied ferme.

Quelle est l’anomalie en question? Il faut lire la nouvelle pour le découvrir. Pour ma part, le sense of wonder et le plaisir (immense) de la découverte a été au rendez-vous. Et la chute? J’ai été surpris, et je l’ai fortement appréciée. De quoi me donner envie de découvrir davantage cet univers, et ses différents protagonistes.

Eclat

On retrouve une nouvelle fois Sunday, mais ici quelques millions (milliards?) d’années en arrière, avant son départ au bord de l’Eriophora et son voyage sans retour entre les étoiles.

C’est une nouvelle intéressante en ce qu’elle apporte un bel éclairage sur les origines de la mission. C’eût été un film, on l’aurait d’ailleurs nommé Eriophora : Origins, ou un truc dans le genre.

Une nouvelle sympathique, donc, mais sans plus : pas d’émerveillement pour ma part, et j’avoue ne pas vraiment me souvenir de l’intrigue, que j’ai peut-être mal saisi…

Sans doute faut-il prendre ce texte pour ce qu’il est : un simple éclairage contextuel sur l’origine des protagonistes.

Géantes

On retrouve une nouvelle fois l‘Eriophora et son riant équipage dans un désastre.

Pensez donc : le vaisseau voyage à une vitesse relativiste, c’est-à-dire une fraction non négligeable de la vitesse de la lumière. Mais voilà : il y a eu des imprévus, et sa trajectoire le mène droit à travers une étoile ! Le système en question est en plein chaos : des géantes gazeuses semblent avoir changé leurs trajectoires, et vont elles aussi sombrer dans l’étoile !

Petit souci : l’Eriophora ne peut pas vraiment virer de bord. Après tout, c’est une espèce de gros astéroïde de plusieurs millions de tonnes, et quand vous vous déplacez à une telle vitesse, inutile de dire qu’un virage pourrait causer de gros dégâts structurels.

S’ensuit une manoeuvre extrêmement risquée, avec plongée à travers l’atmosphère d’une géante gazeuse, esquive des couches supérieures du soleil, et rebondissements divers et variés.

C’est une nouvelle que j’ai beaucoup aimé ; le protagoniste allié de Chimp me semble, d’ailleurs, très intéressant et cette nouvelle m’a donné envie d’en découvrir plus sur lui, ses motivations, et son rôle réel dans le sort de l’Eriophora.

Troisième partie : Dieu est mort…

…et c’est nous qui l’avons tué. J’aurais aussi pu appeler cette troisième partie Peter Watts n’aime pas les religions ou la religion, c’est rien que de la chimie.

Un mot pour les païens

Une nouvelle uchronique que j’ai trouvé, à titre personnel, un petite peu décevante : j’ai trouvé la trame intéressante mais prévisible.

En bref, nous vivons dans un univers parallèle où l’empire romain (me semble-t-il) a trouvé la technologie pour insuffler -j’allais dire la foi, mais c’est inexact-, la certitude physique que Dieu est là, bien présent. Il n’est même pas question de foi, mais de la démonstration de l’existence de Dieu par manipulation de la chimie du cerveau.

Les païens, qui ne peuvent se reposer que sur leur folle espérance en des dieux insaisissables, sont foutus, on le comprend bien.

Une idée intéressante, mais sans plus. Et la chute, inutile de préciser que je l’avais vu venir à 15.000 kilomètres.

Chair faite parole

On suit un personnage apathique, Russ Wescott, un chercheur qui étudie l’agonie et la mort.

Quel est le sens de la mort? Que se passe-t-il juste avant de mourir? Voilà les questions explorées obsessionnellement par ce chercheur meurtri par la mort de sa femme.

Un texte pas ouf, si je puis dire : pas d’émerveillement, pas de voyage, pas d’espoir, pas de rédemption. C’est un peu terre-à-terre. Ce n’est pas un mal, en soi, hein, mais l’exercice m’a paru un peu convenu, et sans éclat particulier.

Les yeux de Dieu

Une nouvelle, comme d’habitude, assez sombre.
Un individu prend l’avion. Il attend son tour : il faut passer les contrôles de sécurité.

Ces derniers se sont ‘achement améliorés, voyez donc : on peut détecter la culpabilité. Mieux, même : les pensées coupables.

Autre amélioration : on peut vous recâbler gratos pour vous ôter vos pensées et désirs coupables. Chouette, hein? Mais du coup, si vous refusez la chose, n’est-ce pas un petit peu étrange? Pervers, même?

En miroir, un débat intéressant : est-on ce que l’on fait, ou est-on ce que l’on pense?

Auquel s’ajoutent d’autres implications : est-on responsable de ce que l’on ressent? Devient-on responsable de nos désirs et de notre être lorsqu’on a le choix d’être recâblé?

Une nouvelle, dont le point de départ ne surprend pas, mais dont les implications sont proprement vertigineuses. Ayant fini cette nouvelle, j’ai refermé le recueil et médité quelques instants. Je pense que cette nouvelle-ci, avec l’Île et le Colonel, compte parmi mes préférées.

Hillcrest contre Velikovski

Une nouvelle courte, et efficace. La nouvelle est si courte que je n’ose pas vous en poser le synopsis : ce serait, déjà, trop en dire. Tout au plus puis-je consentir à souligner qu’il s’agit d’une affaire judiciaire opposant la croyance irrationnelle et la pseudo-science à la rationalité scientifique.

Le problème de droit pourrait être le suivant : bousculer les croyances d’autrui ,-c’est-à-dire en remplaçant la pseudo-science et le mystique par des preuves-, peut-il être constitutif d’une faute?

Un petit pamphlet efficace, quoique peut-être un peu outrancier (du moins, dans le contexte dans lequel je me situe -c’est peut-être criant de réalisme dans certains coins des USA, je ne sais pas-).

Ephémère

Une nouvelle intéressante, qui m’évoque irrésistiblement Greg Egan -qui aurait pu l’écrire, ou en tout cas cela n’aurait pas dépareillé dans un de ses recueils tant les thèmes traités et l’approche choisie me paraissent Egano-compatibles-.

Le thème? La vie après la mort, la vie simulée sur ordinateur, le deuil, la difficulté d’être parent, l’importance des référentiels pour un enfant qui grandit…

Les thèmes choisis n’imposent pas l’émerveillement. On reste dans le huis-clos : un drame à hauteur d’homme, ou devrais-je dire, à hauteur de famille.

Je ne suis pas sûr d’avoir saisi la morale de l’histoire (s’il y en a une). Je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine empathie pour les parents, pourtant dépeints comme des parents nuls…

Partie 4 : Echopraxie

Cette partie s’inscrit dans l’univers de Vision Aveugle -on se situe après ce roman-ci- et d’Echopraxie -l’unique nouvelle du recueil se situe, temporellement, avant ce roman-là-.

Le Colonel

Je n’ai pas lu Echopraxie, et pourtant j’ai énormément apprécié cette nouvelle. Autrement dit, nul besoin d’être à jour des romans pour découvrir cette nouvelle et l’apprécier à sa juste valeur.

Vous allez suivre les doutes et pérégrinations du Colonel, militaire et homme de devoir, confronté à un monde qui change à grande vitesse -un monde où les humains de base sont un peu largués…-.

Cela m’a donné envie de lire la suite !

Partie 5 : Starfish

Pas de surprise, ici, si je vous dis que Starfish rassemble deux nouvelles se déroulant dans l’univers du cycle Rifteurs. Un indice fort : le nom de la partie est celui du premier livre du cycle. Forcément, cela met la puce à l’oreille…

Une niche

Je vous avoue n’avoir lu que d’un oeil cette nouvelle, et pour cause : je venais de finir, la semaine d’avant, le roman Starfish et je lisais en parallèle le deuxième volume du cycle, Rifteurs.

Vous l’aurez compris, Une Niche, c’est un texte qui s’est transformé en roman par la suite. La chose n’est pas rare : de mémoire, Greg Egan a fait la même chose avec Permutation City.

Venant de finir le roman, cette nouvelle a sonné, pour moi, comme une redite.

Deux mots, tout de même, sur le contexte : vous vous trouvez dans une station, Beebe, située à 3000 mètres de profondeur, non loin d’une faille océanique. Là, d’énormes poissons aux formes cauchemardesques errent dans les ténèbres éternelles. Là, des tonnes d’eau surplombent votre tête, avec une pression à 300 atmosphères. Là, vous êtes seuls, loin de toute activité humaine.

Un cadre parfait pour un huis-clos haletant : Peter Watts n’est peut-être pas doué pour tout, mais on ne saurait lui dénier le fait qu’il sait vous poser une ambiance oppressante.

Maison

Une nouvelle reprise, dans une forme remaniée, dans Starfish. Cette scène se déroulant à la fin du roman, je n’ose trop en dire, mais sachez une chose : cette nouvelle, tout comme le roman, n’est pas joyeux. C’est sombre, crépusculaire, désespéré. Si vous détestez ces ambiances-là, passez votre tour.

Ma conclusion

Un recueil de très grande qualité qui me paraît être une porte d’entrée bienvenue dans les univers de cet auteur génial.

Je recommande aussi la lecture de la postface, très instructive -surtout sur la perception de Peter Watts sur son oeuvre : il critique le fait qu’on qualifie ses oeuvres de dystopiques : au contraire, il considère avoir une vision optimiste de la nature humaine-. Je n’ai pas été convaincu à 100% par son propos, mais il demeure très intéressant et stimulant à lire !

Si vous aimez la hard-SF, donc, n’hésitez plus : foncez. Un petit bémol, tout de même : si vous voulez des textes qui ne vous bousculent pas, je crains que vous ne trouviez pas votre bonheur !

Pour aller plus loin

Albédo

le Chien Critique

le Culte d’Apophis

l’Epaule d’Orion

 

10 réflexions sur “Au-delà du Gouffre, de Peter Watts : libre-arbitre, évolution et Hard-SF

  1. déjà je ne peux qu’être enthousiaste avec ton intro. Tu sais que j’adore cet auteur découvert avec Vision Aveugle. J’étais donc vraiment heureuse de la publication de cet excellent recueil.
    Je partage tout à fait ta vision sur les nouvelles, même notre petit désaccord!! 😉
    bravo, chouette chronique!

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    1. Merci pour ton commentaire ! Je savais qu’on partageait, avec quelques autres, un certain enthousiasme pour Peter Watts !
      Je pense que, globalement, on a tous à peu près le même avis sur les nouvelles (sauf peut-être Starfish, mais bon, mon ordre de lecture fait que…voilà, la redite était trop voyante).

      Prochaine chronique, théoriquement : Starfish. On y croit !

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  3. Alterran

    Je l’ai lu il y a quelques semaines. Un des rares bouquins que je n’ai pas fini… J’ai arrêter au début de la dernière partie. Pourtant tout aurait dû me plaire mais la sauce n’a pas pris. Je ne désespère pas et essaierai un autre Peter Watts.
    J’ai trouvé ça particulièrement abscons sur la plupart des nouvelles. Greg Egan l’est aussi, à sa manière, mais j’ai beaucoup moins de mal avec lui. Autre élément aussi, je pense, avec du recul, que je n’étais pas dans une période adéquate pour lire un livre aussi exigeant.
    Un rdv manqué en somme mais je vais persévérer car ça m’embête vraiment d’après tous les bons retours !

    J’aime

    1. Objectivement, il nécessite parfois un petit effort de lecture : il aime les digressions sur le fait que la conscience, c’est de la chimie, à grands renforts de noms de molécules.
      Mais cet effort est bien moindre que pour ses romans, je trouve ; et j’avoue être dans une phase hard-SF (et Bâtard de Kosigan, bon). Cela aide, d’être dans le bon état d’esprit !

      Après, tu peux ne pas aimer, hein. Moi, par exemple, j’ai du mal à accrocher avec le cycle des Inhibiteurs d’Alastair Reynolds (alors que j’avais apprécié Janus…).

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