Nibiru le Jeu de Rôles : un Graal d’Or mérité?

Bonjour à toutes et à tous !

Aujourd’hui, je vous invite à plonger dans un univers fascinant et mystérieux : celui de Nibiru, le jeu de rôle. Si vous êtes comme moi, passionné par les mondes étranges et les histoires captivantes, Nibiru ne manquera pas de vous séduire.

Alors, Nibiru, c’est quoi?

C’est un jeu de rôle de science-fiction où l’idée est de se souvenir du passé pour assurer son avenir, un jeu où on se perd dans les méandres de l’oubli. Les joueurs jouent le rôle de Vagabonds : des amnésiques perdus dans une immense station spatiale, abritant des millions de personnes, avec une forte inspiration venue de l’antiquité mésopotamienne (un mélange qui détonne, on l’admettra facilement). Créé par Araukana Media, et traduit en France par les éditeurs les XII Singes (au terme d’un financement participatif auquel j’ai pu participer), il s’agit d’un jeu particulièrement intéressant que j’ai hâte de faire jouer, d’autant plus que ce jeu a été récompensé en 2022 par un Graal d’Or.

Comme relevé dans cet article du Fix, il va permettre de présenter un jeu de science-fiction original sans trop surcharger les joueurs d’informations sur le monde, le contexte et ainsi de suite : les personnages, comme les joueurs, sont ignorants. J’invite donc ceux qui voudront jouer à ne pas lire plus loin, ou alors à leur détriment : je compte expliciter un peu l’univers pour ceux qui voudraient acheter le livre de base !

Sachez toutefois que c’est un jeu où tout l’enjeu est d’explorer deux thématiques : les liens entre mémoire et identité, entre nature et artificialité. Cela vous allèche? Alors accrochez-vous et préparez-vous à découvrir les secrets de Nibiru !

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Alien Le Jeu de Rôle : un kit de démarrage efficace

Bonjour à tous,

Dans l’espace, personne ne vous entendra crier. Alien, ce monument de la science-fiction d’éprouvante, est décliné en jeu de rôles depuis voilà quelques années suite à l’effort conjoint entre Free League Publishing et 20th Century Fox, puis par Arkhane Asylum pour la France (merci à eux).

J’ai pu tester trois fois le contenu de la boîte d’initiation avant de rédiger cet article. Sans être un expert, loin de là, je pense pouvoir vous faire un retour d’expérience. Sans compter que ça fait longtemps que je n’ai pas parlé de jeu de rôle de science-fiction, au moins depuis Éclipse Phase !

Une chouette boîte d’initiation

La boîte en elle-même est plutôt sympathique, et a toute sa place dans une bibliothèque (à mon humble avis).

J’aime bien l’esthétique, je suis un homme simple : du noir, du rouge, tout de suite, ça me parle.
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L’Homme qui mit fin à l’histoire, de Ken Liu : un livre que l’on n’oublie pas.

Bonjour à tous !

Ken Liu. Un auteur qui n’est, certes, pas forcément connu du grand public (francophone), mais qui rencontre un succès grandissant parmi les passionnés des littératures de l’imaginaire.

Voyons rapidement son parcours d’écrivain : auteur américain, d’origine chinoise, il commence sa carrière d’écrivain en 2002, et « explose » au tournant des années 2010 avec un prix Nebula, un prix Hugo, un prix World Fantasy et un prix Locus pour la Ménagerie de Papier en 2012, puis des prix réguliers (et son lot de nomination) depuis lors. 

Passons à l’éditeur, qu’on ne présente plus, et à la collection, désormais bien connue : respectivement le Bélial’ et Une Heure-Lumière. Une collection de qualité, globalement, et je ne fais pas durer le suspens plus longtemps : on a ici, à mon sens, un des meilleurs titres de la collection (que j’ai quasiment entièrement lue, je suis donc à peu près sûr de mon coup -hé oui, j’ai tenu ma promesse faite en 2018 de lire cette collection, je n’ai « simplement » pas fait les chroniques afférentes !…-).

Enfin, clôturons cette introduction avec un mot sur la couverture, que je trouve là encore sublime. L’illustration, signée Aurélien Police, n’y est sans doute pas pour rien.
Plus que de longs discours pour en vanter les qualités esthétiques, je vous laisse en juger vous-mêmes :

ken liu
C’est beau, hein?

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Numenéra : de la Science-Fantasy, du Jeu de Rôle et de l’Imagination !

Bienvenue dans le 9ème Monde, un monde où la technologie et la magie sont indiscernables, un monde où l’étrange, le bizarre et l’impensable sont au rendez-vous, un monde où il vous faudra survivre aux dangers hérités des civilisations antérieures pour atteindre vos objectifs !

Numenéra est un Jeu de Rôle (édité par Monte Cook Games) se situant donc dans le Neuvième Monde, ce qui signifie que huit civilisations ont précédé ; certaines dominées par les humains, d’autres par des créatures extra-terrestres voire extra-dimensionnelles. Ces civilisations ont crû, au point que certaines ont pu dominer la galaxie ou les dimensions, avec des technologies si incroyablement avancées qu’elles sont indiscernables de la magie.

Vos héros évoluent sur les ruines de ces augustes prédécesseurs ; le secret de ces derniers a sombré dans l’oubli. De ce fait, la technologie du Neuvième Monde n’est que fort peu évoluée (comparable à notre Moyen-Âge) et tout reste à (re)découvrir.

FoundationStones-Yanner

Il s’agit donc d’un Jeu de Rôle de Science-Fantasy, vous ouvrant la possibilité de mêler des thèmes venus de la science-fiction avec un style de jeu hérité de la Fantasy.

Alors, pourquoi vous parler de ce Jeu de Rôle et pas d’un autre? Hé bien, pour une triple raison : tout d’abord, j’ai découvert ce monde grâce au jeu vidéo Torment: Tides of Numenera (l’héritier spirituel de Planescape Torment, un des meilleurs jeux de tous les temps) et j’ai tout de suite accroché ; ensuite, son système de jeu me paraît être aux antipodes de ce que propose Shadowrun et il m’a paru intéressant de comparer les deux ; enfin, c’est un jeu que je connais puisque j’ai en ce moment une campagne en cours et que j’ai pu lire 90% des suppléments sortis, ce qui me permet donc d’en faire une critique circonstanciée.

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Suréquipée, de Grégoire Courtois : un roman coup de coeur !

« Lorsque la BlackJag a été mise en vente, il était évident qu’elle allait révolutionner le marché de l’automobile. Constitué uniquement de matériaux organiques, qui en font pour ainsi dire une voiture vivante, ce nouveau modèle a tout pour plaire. Le prototype qui a servi aux séances de démonstration devant la presse est aujourd’hui revenu en atelier : son propriétaire a disparu ; peut-être la BlackJag a-t-elle gardé en mémoire des éléments qui permettront de le retrouver. Ecoutons-la nous raconter son histoire.« 

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Suréquipée est un roman de Grégoire Courtois que j’ai découvert il y a de cela deux mois. Editée depuis avril 2017 par Folio (Collection Folio SF), j’ai dévoré ce livre relativement court (176 pages) en une journée à peine.

Pourquoi ai-je aimé? Pour deux grandes raisons : c’est relativement original ; c’est bien écrit et construit.

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