Le 2 juillet 2017, je lançais ce blog sur un coup de tête. L’envie de partager mon enthousiasme (qui, je l’espère, est communicatif, ne serait-ce qu’un tout petit peu !), de me soumettre au délicat exercice consistant à présenter un écrit à un public (exigeant, j’ose le croire) de lecteurs, d’apprendre des choses en retour : tout cela m’a motivé.
Vous en avez marre de l’espace? Vous voulez explorer d’autres contrées, moins arpentées par nos pionniers des mondes imaginaires? J’ai peut-être ce qu’il vous faut dans ma besace.
Starfish est un roman de Peter Watts, un auteur que j’apprécie fortement -ce qui ne sera une surprise pour personne puisque je l’ai déjà évoqué dans mon article sur Vision Aveugle ou sur le recueil de nouvelles Au-delà du Gouffre-. Il s’agit du premier roman de la trilogie Rifteurs.
Alors, Starfish, qu’est-ce que c’est? Niveau ambiance, c’est un mélange entre un thriller horrifique et un roman de hard-SF. Vous allez suivre Lenie Clarke, une demoiselle dépêchée au fond de l’Océan Pacifique pour assurer l’entretien d’une sorte de station électrique géothermale située sur le plancher océanique, à quelques 3000 mètres de profondeur.
Ici, vous trouverez des ténèbres éternelles. Une pression écrasante. Des créatures difformes, qui rôdent et attendent leur heure. La solitude, loin du tumulte de la surface.
Autre détail, qui n’est pas totalement anodin à mon sens : Starfish est, à ma connaissance, le premier roman publié de Peter Watts (en 1999, donc), roman qui est lui-même la prolongation d’une de ses premières nouvelles (une Niche, donc, que vous pouvez retrouver en français dans l’excellent recueil de nouvelles publié aux Editions Le Bélial’ : Au-delà du Gouffre).
Editions Fleuve Noir, traduit en 2010 par Gilles Goullet.
Qui n’a pas entendu parler de Curiosity, le rover américain qui parcourt les paysages sublimes de Mars depuis 2012?
Je vous propose, aujourd’hui, de découvrir les hypothétiques petits-enfants de Curiosity ! Allons explorer, ensemble, les concepts de rovers les plus originaux ! Il s’agit d’idées, de de prototypes : peut-être (voire sans doute) ne verront-ils jamais le jour.
Mais l’objectif, ici, n’est pas de prédire le futur mais de découvrir des idées originales, inspirantes, surprenantes, même ! Voire, qui sait, d’être informé avant tout le monde de l’avenir de l’exploration spatiale? Moi, par exemple, je parie que les rovers « bondisseurs » vont se multiplier.
J’ai ouïe dire que les premières fois sont parfois douloureuses : j’espère qu’il s’agira, ici, de l’exception à la règle.
Les règles, si je comprends bien, sont les suivantes :
Insérer le logo Sunshine Blogger Award ;
Renvoyer vers le blog de la personne nous ayant nominé ;
Répondre à des questions ;
Nommer, à son tour, onze blogueurs ;
Leur préparer onze questions.
Bon, je vous mets le logo, je réponds aux questions, mais je ne veux pas embêter qui que ce soit avec ce petit délire : tout au plus vais-je indiquer quelques questions me rendant curieux sur l’activité et la façon de faire des autres blogueurs.
Si vous me suivez régulièrement, vous savez certainement que j’aime Peter Watts. C’est un auteur dont j’apprécie les textes, et qui ne bénéficie pas (à mon sens) de la célébrité auquel il devrait avoir droit parmi les amoureux de la SF. La faute incombe, je dois l’admettre, à l’auteur lui-même : parfois abscons, il peut en rebuter plus d’un.
Mais le lecteur curieux, désireux de concilier son envie de découvrir un chouette auteur avec sa peur d’avoir une grosse migraine, pourra tirer un grand bénéfice du présent recueil de nouvelles. En effet, Au-delà du Gouffre est un recueil de 16 nouvelles, écrites entre 1990 et 2014 par Peter Watts, éditée par les éditions Le Bélial’ (des gens de bon goût), qui vous propose seize histoires qui vont respecter votre intelligence tout en vous faisant voyager sans vous noyer de termes techniques et de jargon hermétique.
Avant d’entrer dans le vif de cet article, je tiens à ouvrir deux parenthèses.
La première est de rappeler un peu le parcours de Peter Watts : c’est un biologiste marin, docteur en zoologie et en écologie marine de l’université de Vancouver (il est canadien, et a semble-t-il rencontré des petits soucis avec les autorités américaines, comme me l’a appris la postface). On est donc sur un écrivain ayant une solide formation scientifique, formation scientifique qu’il met au service de ses histoires.
La seconde est de venir saluer la sublime couverture du recueil. C’est beau. J’adore. Je vous la met ci-dessous, voir si nous partageons les mêmes goûts esthétiques :
On dit : merci Manchu ! Et merci à la personne des éditions le Bélial’ en charge des choix de couverture : je suis conquis !
A peine ouvertes, je referme ces parenthèses pour passer à la présentation de chaque nouvelle, réparties en cinq parties.