Cérès et Vesta, en anglais The Four Thousand, the Eight Hundred est une novella de Greg Egan prenant place dans un futur où l’humanité a colonisé une partie de la ceinture d’astéroïde, notamment (1) Cérès et (4) Vesta.
C’est une novella publiée aux Editions Le Bélial’, dans la collection Une Heure-Lumière. L’objet de cette collection est annoncé sur le site de l’éditeur : des romans courts, pouvant être lus en une fois, qui feront voyager le lecteur aux confins de l’imaginaire grâce à une science-fiction visionnaire.
Avec ce petit roman (120 pages environ), le contrat est-il rempli?
C’est pourtant la question qui m’est venue lorsque j’ai suivi, de loin, les débats en France quant à l’obligation vaccinale. Un commentateur, notamment, a suscité cette question : il critiquait la succession d’articles du journal le Monde (des Décodeurs, pour être exact) qui observait une par une les affirmations relatives à l’efficacité ou au danger des vaccins. Les conclusions lui déplaisant, il rejetait les articles, faute pour ces derniers d’avoir respecté le contradictoire en donnant la parole à des « anti-vaccins ».
Mon article ne concernera pas directement ce débat, faute de m’y être vraiment intéressé. Je ne fais que l’évoquer pour expliquer le point de départ de ma réflexion.
Cet article part d’un constat très simple : les Google Glass sont un échec.
Pourtant, ce nouveau produit s’annonçait comme révolutionnaire, de nature à changer nos habitudes comme le firent l’iPhone et les smartphones en leur temps. Hélas, les lunettes connectées n’ont pas su trouver leur public.
A peine ai-je commencé cet article qu’il semblerait que je doive le clore.
… A moins que l’on ait enterré les Google Glass trop vite?
J’ai découvert récemment sur la chaîne Youtube de Michael Stevens (pas Vsauce, DONG) un site que j’ai trouvé, ma foi, fort sympathique et que je tenais à partager avec vous :
J’y apprends par exemple que les éléments composant mon corps ont une valeur totale de plus de 2500$, que j’ai 8,6 octillions d’atomes en moi, que j’ai des traces d’or, d’uranium, d’arsenic en moi, que dans ma vie je vais produire près de 2,6 trillions de spermatozoïdes, que « mes » microbes pèsent près de 1,7 kilogrammes en tout, que j’ai plus de 49 litres d’eau dans mon corps, que j’ai remplacé les cellules de mon estomac 2165 fois au cours de ma vie, les cellules de ma peau près de 401 fois, mes globules rouges 90 fois, les cellules de mon foie ont été renouvelées 32 fois, et mes cellules de gras seulement 4 fois (et ce n’est pas faute de vouloir s’en débarrasser !).
Ce petit site, que j’estime très divertissant, ne prend bien sûr en compte que des moyennes et constitue un formidable prétexte pour me poser des questions amusantes.
Ainsi, me suis-je dit, les molécules et atomes qui composent mon corps sont sans cesse changeants, remplacés régulièrement. Autrement dit, la matière qui constitue mon corps est sans cesse renouvelée ; pourtant, je demeure. Peut-être que cela n’a rien d’exceptionnel, ni de bizarre, que la chose relève même de l’évidence, pourtant je ne peux m’empêcher de trouver cela quelque peu perturbant.
Autre réflexion divertissante : je suis ce que je mange. Le fer, le carbone, le phosphore, tout ce qui compose mon corps vient de ce que je mange. La chose est vraie non seulement pour moi, mais aussi pour tous les êtres qui m’entourent. Il s’agit là d’une mécanique fabuleuse, lorsqu’on prend la peine de s’arrêter quelques instants pour y penser.
Dernière réflexion probablement inutile, mais que je trouve malgré tout intéressante : les atomes composant mon corps, qu’il s’agisse du carbone, du phosphore, voire des traces d’or qu’on y trouve, viennent tous des étoiles. En effet, rappelons que les étoiles brillent grâce à un processus de fusion nucléaire : des atomes d’hydrogène fusionnent, donnant des atomes d’hélium, et ainsi de suite. Lors des explosions formidables que sont les super novas, l’ensemble des atomes constituant la table périodique des éléments sont éjectés dans le vide intersidéral… pour éventuellement former, un jour, une nouvelle étoile, de nouvelles planètes. C’est de là que viennent l’ensemble des atomes, excepté l’hydrogène. Ainsi, dans votre corps, dans mon corps, dans le corps de l’ensemble des êtres vivants, tous les atomes qui ne sont pas des atomes d’hydrogène proviennent du coeur en fusion d’étoiles lointaines ayant explosé il y a des milliards d’années. Nous sommes constitués, pour une part non négligeable, de poussières d’étoiles.
A part l’hydrogène, ces éléments viennent du coeur des étoiles. Ou d’un laboratoire (ce qui est moins poétique, c’est vrai).
Le 13 juillet dernier, j’ai pu lire un reportage intéressant dans le New York Times. Cet article, que je me permets de vous résumer et de compléter, recense un certain nombre « d’arches de l’Apocalypse » ayant pour objet de préserver tel ou tel aspect de la biodiversité.
Cette tendance des scientifiques à construire d’immenses dépôts chargés de stocker une multitude d’éléments témoignant de l’état du monde naturel -avant que ce dernier ne disparaisse- semble aller en se renforçant ; du moins, c’est là la position du président de la International Society for Biological and Environmental Repositories, qui compare le phénomène actuel à la « course à l’espace ». Son organisation a recensé 1300 »biobanques » dans le monde. En voici quelques exemples :