La science est-elle un système de croyance?

Le titre du présent article peut surprendre.

C’est pourtant la question qui m’est venue lorsque j’ai suivi, de loin, les débats en France quant à l’obligation vaccinale. Un commentateur, notamment, a suscité cette question : il critiquait la succession d’articles du journal le Monde (des Décodeurs, pour être exact) qui observait une par une les affirmations relatives à l’efficacité ou au danger des vaccins. Les conclusions lui déplaisant, il rejetait les articles, faute pour ces derniers d’avoir respecté le contradictoire en donnant la parole à des « anti-vaccins ».

Mon article ne concernera pas directement ce débat, faute de m’y être vraiment intéressé. Je ne fais que l’évoquer pour expliquer le point de départ de ma réflexion.

Le rejet de la Science

Rien n’est plus aisé en cette période où on nous abreuve de termes comme Fake News, Post-truth, alternative facts et autres intox que de trouver des exemples de positions antiscientifiques. De la Terre Plate au design intelligent, en passant par certaines positions surprenantes de gauchistes culturels (prenez le hashtag #Sciencemustfall, vous verrez qu’il s’agit avant tout de décoloniser la Science blanche et occidentale) ou certaines positions de droitards convaincus, beaucoup pourraient citer de nombreuses positions antiscientifiques, parfaitement irrationnelles.

Naturellement, cette tendance inquiète. Prenons cet article en date du 26 juillet 2017, où des scientifiques et des journalistes évoquent une tendance antiscience dans la population :

 »Science is not an alternative fact or a belief system. It is something we have to use if we want to push our future forward. »

En français, cela donnerait « la science n’est pas un fait alternatif ou un système de croyance. C’est quelque chose que l’on doit utiliser si on veut faire avancer les choses« .

Bien sûr, je souscris à cela. Mais je n’ai pas pu m’empêcher de ressentir un certain malaise à la lecture de l’article. Dans les propos tenus, les positions prises, j’ai détecté une sorte de suffisance, une confusion entre la politique et la science,  deux choses délétères de nature à nourrir la méfiance à l’égard des scientifiques.

Une communauté scientifique qui doit se remettre en question

Je vais commencer en prenant un exemple : la nouvelle version de Cosmos, avec Neil deGrasse Tyson.

neil-dg-tyson-cosmos

Beaucoup de gens adorent cette émission. C’est, en effet, une émission qui a des vertus : elle est plutôt bien réalisée, et j’ai pu apprendre une ou deux choses sur des personnalités scientifiques que je ne connaissais que de nom.

Ceci étant posé, je trouve que cette émission est un bon exemple d’une tendance d’une certaine catégorie de scientifiques à présenter leurs opinions comme des faits. Bien sûr, il s’agit de vulgarisation scientifique ; bien sûr, il faut simplifier. Mais la nuance, dans l’émission, est très souvent absente, et on a l’impression que nous avons d’un côté un objet ahistorique (la Science), parée de toutes les vertus, qui réussit à triompher par sa supériorité intrinsèque de ses ennemis idéologiques.

Il y a, au final, assez peu de choses sur ce qu’est la science, sur les méthodes scientifiques…

Attention, je ne dis pas que vous devez éviter cette émission, simplement qu’il faut prendre conscience de ce qu’elle est : une émission informative de divertissement, symptomatique d’une sorte de « culte de la Science » (je vous invite à googler « I believe in Science t-shirt », vous verrez de quoi je parle).

160728-believe5
Trump est accusé d’être anti-science, probablement à raison. Ceci dit, « croire » en la science a aussi quelque chose d’un peu dérangeant…

Permettez que je prenne un deuxième exemple.

A la suite de l’élection de Trump, des peurs ont été exprimées sur l’avenir de la conduite de certains projets scientifiques.

Afin de réagir à cette menace perçue, de nombreuses personnes se sont réunies dans des  »March for Science ». Nous en avons eu une en France en avril dernier.

Vous trouverez ici la tribune de ce mouvement en France.

Je vous en cite deux paragraphes :

Pourquoi Trump cible-t-il ainsi le monde universitaire et la recherche ? Pour la même raison qu’il cible le journalisme d’investigation : les scientifiques comme les journalistes utilisent une méthode basée sur la collecte, la vérification et l’analyse des faits. Impossible pour eux de souscrire à la fabrication pure et simple et à l’utilisation de pseudo-faits (« alternative facts ») et de « post-vérités » pour donner crédit à des positions idéologiques favorisant les grands lobbies industriels ou religieux sur des sujets aussi divers que le changement climatique, la vaccination, l’économie, le port d’armes, l’interruption de grossesse, les mouvements migratoires ou les relations internationales… À la pointe de cet obscurantisme, négateurs et idéologues de l’alt right s’allient à la Maison Blanche et à de puissants lobbies industriels pour semer le doute sur les faits pourtant rigoureusement documentés et consensuels au sein de la communauté des sciences du climat et de l’environnement. Niant le consensus scientifique autour de l’impact des activités humaines sur le réchauffement de la planète et la nécessité d’y remédier par des stratégies d’adaptation globales et aiguillées par des résultats scientifiques sûrs, les nouveaux pouvoirs en place cherchent à asservir le travail des agences scientifiques aux intérêts à court terme des grandes firmes industrielles.

[…]

Si la négation des résultats scientifiques (issus des sciences de la nature comme des sciences humaines et sociales) est pour l’heure moins développée en France qu’aux États-Unis, les motifs d’inquiétude n’en restent pas moins nombreux. Cela concerne des prises de position répétées de nos responsables politiques : du haro sur la soi-disant « culture de l’excuse » des sciences humaines et sociales au retour du « roman national » dans les programmes d’histoire, jusqu’aux sorties de route climatosceptiques d’un ancien Président de la République, sans oublier l’intronisation du moteur diesel « au cœur de la mobilité environnementale ».

Cela participe du même problème que précédemment : ce qui est dit n’est pas nécessairement faux, mais il serait inexact de prétendre qu’une telle position est apolitique ou apartisane.

Dire ce que le gouvernement doit faire, comment il doit conduire son action, dans quels domaines, et quelle société on souhaite promouvoir, c’est politique par essence. Mélanger science et politique, c’est créer un dilemme intenable.

Soit l’on accepte la confusion de la science et de la politique, et ce mélange interdira toute critique de fait. Comment accepter qu’une minorité politique critique la science (ou la politique déguisée en science)? Ce mélange a un nom : le scientisme. Poser la science comme référentiel politique est un véritable danger, qui ne met en rien à l’abri de l’erreur. Suivre la science comme s’il s’agissait d’un dogme, ce n’est en aucun cas être dans le vrai : c’est être arrogant.

Surtout, vous l’aurez très certainement noté,  la Marche pour la Science française mélange allègrement les sciences naturelles et les sciences sociales (mais semble avoir oublié l’économie, étrangement). Pourtant, la distinction est importante : les sciences naturelles concernent des objets qui sont mesurables, classables, quantifiables. Les sciences sociales concernent des phénomènes humains, qui s’évanouissent parfois très vite et ne sont pas susceptibles d’être reproduits. Il n’est, par exemple, pas possible de tirer une « loi de la nature » (donc vraie partout, tout le temps) de l’observation de la dynamique sociale d’un groupe social donné à une époque donnée.

Soit l’on rejette ce mélange de la science et de la politique, mais on court alors un risque : celui d’être assimilé à un obscurantiste. Être contre une utilisation politique de faits établis comme scientifiques, c’est être un ennemi de la connaissance. Il n’est pourtant pas illégitime de questionner les entrepreneurs de morale.

La définition de la norme est le résultat d’une compétition politique dans laquelle des campagnes réformatrices voient le jour, du fait d’entrepreneurs moraux, et se construisent sur la base de leurs opinions personnelles. Les entrepreneurs de morale doivent à la fois concentrer le pouvoir, se procurer le soutien du public, provoquer une prise de conscience publique sur la question, et être capable de proposer des solutions claires et acceptables au problème qu’ils posent. Par la suite les militants (ou « croisés », en anglais crusaders, le terme est ambigu) dépendent de l’avis d’experts ou de professionnels, qui choisissent ou non de légitimer des principes moraux en leur fournissant une justification scientifique.

Cette dynamique est observable dans les sociétés contemporaines, que ce soit avec le mouvement féministe ou les écologistes, mais aussi certaines entreprises ou certains politiciens qui cherchent à déguiser leurs décisions politiques sous des habits scientifiques.

La récente affaire du mémo de Google peut servir d’illustrations ; les uns et les autres viennent citer tel ou tel scientifique, qui infirment ou confirment telle ou telle assertion du mémo. En réalité, il ne s’agit pas d’un débat scientifique mais d’un débat politique où la science est utilisée afin de protéger les vues politiques des uns ou des autres, ce qui nuit (à mon sens) à la qualité du débat.

Autre effet de bord du positionnement politique des scientifiques : ils deviennent un groupe d’intérêt comme un autre. Ce qui les expose aux critiques, comme tout groupe d’intérêt : ils prétendent demander des fonds pour le bien commun, mais ne s’agirait-il pas en réalité de la promotion de leur propre bien-être matériel? Ils touchent des fonds de l’Etat : en sont-ils vraiment indépendants? Ils touchent des fonds de grosses entreprises : leurs travaux ne sont-ils pas, de ce fait, orientés? Ces questions vous feront peut-être penser à un ami libertarien qui rejette telle ou telle étude scientifique car produite par une officine gouvernementale, ou à cet ami gauchiste qui dénonce les conclusions scientifiques allant dans un sens contraire à ses valeurs, en pointant que tel ou tel scientifique a travaillé ou travaille avec telle ou telle grosse entreprise.

Une illustration récente de cette tendance, que je tire de cet article de Contrepoints : il semblerait qu’un célèbre économiste (James M. Buchanan) soit remis en cause -et ses travaux avec lui- suite à ses liens avec le régime de Pinochet et des financements par deux milliardaires bien connus (David Koch et Charles Koch). En politisant l’auteur, on peut écarter ses travaux : ayant eu des relations idéologiquement peu recommandables, l’auteur doit être ostracisé, et avec lui, ses travaux.

Un dernier exemple : le débat sur l’évaluation par les pairs, le peer review. 

Je pourrais faire tout un article sur le sujet, je pense, tant les débats sur le sujet sont nombreux (et houleux). En très bref, sachez seulement que ce processus est critiqué pour une série de raisons :

  •  la tendance à préférer ce qui est novateur à ce qui permet de confirmer ce que l’on sait (alors même que la répétition des expériences est également très importante) ;
  • la tendance à favoriser des résultats positifs (une molécule révolutionnaire a été découverte !) à des résultats négatifs (alors même que ces derniers sont également importants : ne rien trouver permet de remettre en question certaines hypothèses)
  • la mentalité publish or perish, qui sollicite énormément ce dispositif et en fait sentir les limites ; cela peut pousser certaines institutions universitaires à faire des communiqués de presse frôlant le sensationnalisme. L’essentiel devient d’être publié, si possible dans la revue la plus prestigieuse possible, afin d’être cité le plus de fois ; c’est à cette aune-là qu’est jugé la qualité d’un scientifique, et donc éventuellement son avenir professionnel ;
  • c’est un système géré par des humains, et de ce fait faillible. Je vais donner une illustration :
    vous aurez peut-être entendu parler de l’affaire Sokal, l’affaire du Penis as a Social Construct, ou encore l’affaire de l’Automobilité post-moderne. Ces canulars me paraissent importants, car ils démontrent que le peer review est réalité par des humains qui ont donc leur biais idéologique, leurs égos etc. La rigueur et la vigilance sont de mise pour éviter les errements ayant permis ces canulars.
    J’aboutis à une conclusion : la revue par les pairs nécessite des pairs : des scientifiques sérieux, rigoureux, non biaisé (en faveur ou en défaveur des auteurs d’un article). Le militantisme, les biais idéologiques, les liens personnels, la fainéantise sont les ennemis d’un processus scientifique rigoureux.

En conclusion de ce petit article, je tiens simplement à souligner ce qu’il me semble être le point essentiel de mon propos ici : garder du recul.

Comment éviter de se planter?

Ma conclusion sera un peu plus longue que prévu. Je laisse le mot de la fin à Carl Sagan et à Rational Wiki : afin de détecter la pseudo-science, il vous faut identifier les arguments fallacieux en employant un ensemble de méthodes :

  • Chercher des sources indépendantes permettant de confirmer la matérialité d’un fait allégué ;
  • Encourager un débat ouvert relatif au problème concerné mais aussi relatif aux preuves disponibles ;
  • Ayez plusieurs hypothèses en tête, afin d’éviter de vous focaliser sur une seule explication (biais de confirmation) ;
  • Ne soyez pas trop attaché à vos idées, il est possible que vous ayez tort ;
  • Quantifiez quand c’est possible, pour simplifier les comparaisons entre plusieurs hypothèses.

J’insiste sur les trois derniers points, les plus essentiels à mon sens :

  • Chaque étape d’un argumentaire doit être logique ; 
  • Quand les preuves ne permettent pas de trancher, choisissez l’explication la plus simple (Rasoir d’Occam) jusqu’à preuve du contraire ;
  • Méfiez-vous des théories improuvables et de toute théorie où les critiques sont mises de côté par ladite théorie.

Je reviendrai dans des articles ultérieurs sur la façon de détecter un discours fallacieux. En attendant, restez vigilants et gardez l’esprit ouvert.

7 réflexions sur “La science est-elle un système de croyance?

  1. Ton article pose bien les enjeux, en particulier le double écueil du scientisme et de la réduction à l’obscurantisme.

    Ces confusions proviennent fondamentalement d’un manque de concentration et d’aptitude à distinguer des ordres de choses. Par exemple, discriminer entre un fait, un fin et un moyen. Mettons que le réchauffement climatique soit bien un fait scientifiquement établi (donc digne d’être cru et vrai sous réserve de ne pas être démenti ultérieurement), ça n’implique pas nécessairement que « lutter contre » soit une finalité bonne, ni que, mettons, subventionner les voitures électriques soit un moyen légitime et efficace de réaliser cette fin.

    Mais les gens ont rarement la patience et la concentration requise pour faire ces distinctions: un désaccord politique sur les moyens (ou politico-philosophique sur les fins) se changeant vite en accusation de « nier la réalité », « nier la science » (ou d’être du côté de ceux qui le font, par association malveillante).

    Aimé par 1 personne

    1. Merci beaucoup.

      Cette confusion me paraît un point important pour comprendre certaines dynamiques actuelles.
      J’aurais pu élargir le sujet à la confusion régnant sur le sens des mots en général, mais j’ai préféré me borner à quelques observations sur la seule science.
      Si j’élargissais mon observation, je crois que l’hypothèse selon laquelle des termes comme « trolls », « alt-right », « SJW », « fake news » sont utilisés à outrance, détournés de leur sens et finissent par devenir, au final, des mots dangereux.
      Dangereux pourquoi?

      Hé bien parce qu’un troll finit par devenir toute personne prenant une position non conforme à la doctrine dominante sur un thème donné. Et les trolls, on les ignore ou on les bannit.

      L’alt-right, par exemple, sert désormais à désigner aussi bien ceux qui critiquent l’égalitarisme (à raison, à mon avis) que la pire racaille raciste.

      SJW est un terme qui ne désigne plus seulement les militants les plus radicaux, professant des stupidités sans nom, mais finit par désigner l’ensemble des liberals américains.

      Fake News : le concept paraît limpide. Soit une nouvelle est fausse, soit elle est vraie : un attentat a eu lieu, ou il n’a pas eu lieu. Untel a dit ceci, ou il ne l’a pas dit. Telle loi contient telle disposition, ou ne la contient pas.
      Mais d’approximations en approximations, j’ai l’impression qu’on aboutit à une situation où l’on confond la véracité d’un fait et la validité d’un propos (ou pire, à la rectitude morale de l’émetteur du propos).

      Cette situation est d’autant plus périlleuse que cette confusion aboutit à un schéma inconfortable où ceux dénonçant les errements des médias traditionnels se trouvent, de fait, à tenir des propos proches de gens aux opinions désagréables.

      J’aime

      1. « Des termes […] sont utilisés à outrance, détournés de leur sens et finissent par devenir, au final, des mots dangereux. »

        Ce n’est pas nouveau: souvenons-nous des « démocraties populaires » et du « camp de progrès et de la paix » (URSS). Mais ça vaut aussi pour le bloc de l’Ouest, un concept comme celui de « démocratie totalitaire » (Jacob Talmon), par exemple, est une confusion calamiteuse (ce qui n’était pas le cas de la menace de « tyrannie de la majorité » dénoncée par Tocqueville).

        Vraiment pas nouveau => http://citation-celebre.leparisien.fr/images/citation/citation-platon-11907.png

        Aimé par 1 personne

  2. A la lecture de cet article, on reste stupéfait de l’ignorance philosophique qui s’y manifeste. D’évidence, des auteurs tels que Kuhn (« la structure des révolutions scientifiques ») sont inconnus, Kuhn explique que les révolutions scientifiques découlent du basculement des systèmes de croyance. L’ignorance est le fumier de l’obscurantisme. Les despotes s’en délectent.
    Oublions ce point et admettons qu’il y ait sur ce blogs quelques esprits instruits, notamment en matière de logique et de philosophie morale.
    Mengele a torturé scientifiquement : on pourrait parfaitement concevoir une science de la torture, répondant au critère de falsification que propose Popper (qui ça ?). D’ailleurs la Corée du Nord ou les USA sont engagés dans cette voie.
    Faisons court, car il faudrait un livre entier pour esquisser la question : la science ne contient pas, ne peut contenir, le critère de sa propre rationalité. La science est amorale (dénuée de morale) : un marteau peut servir à tuer ou à construire une maison. Si bien que la rationalité de la science, posée comme intrinsèque, cache toujours une idéologie qui cherche à se naturaliser. Akhenaton se prétendait fils du soleil : la science serait rationnelle per se (c’est du latin, pas de l’américain).
    Si la science est amorale et irrationnelle – sa rationalité étant relative à un système de croyance qui la légitime, comme le nazisme légitimait la torture – d’où alors pourrait donc provenir un critère de rationalité quelque peu solide ? Il ne peut provenir que d’un consensus moral, social et politique. Or les structures extrêmement primitives de toutes les constitutions politiques existant sur la planète – à de très rares exceptions près issues du paléolithique – ne permettent pas que se dégage un tel consensus. Ainsi la science n’est-elle aujourd’hui que l’instrument de domination d’oligarchies – étasuniennes, européennes ou asiatiques.
    Passé au crible de l’intérêt de l’espèce, les travaux scientifiques actuels sont parfaitement irrationnels. La bombe atomique n’est ainsi qu’une forme sophistiquée de la masse d’armes, un instrument de domination par des oligarchies qui n’ont pas évolué depuis le néolithique, et dont l’idéologie, la raison et l’entendement sont tout dominés par leurs gonades,.
    Le seul progrès réellement scientifique doit donc se trouer en coïncidence avec le progrès moral et politique. Le reste est sophisme. Il est regrettable que l’ignorance se confonde avec la science.
    PS: à propos de rationalité, a-t-on entendu parler de Gödel ?

    J’aime

  3. Ping : La science est-elle un système de croyance ? | Contrepoints

  4. Ping : La science est-elle un système de croyance ?

Laisser un commentaire