Bonjour à tous.
Cette semaine, je vous propose un sujet quelque peu éloigné de mes sujets habituels (sujets qui, vous l’aurez relevé, concernent beaucoup l’espace !).
Ce sujet n’en est pas moins important. En effet, je déplore le fait que, trop souvent, dans tout débat quel qu’il soit, on finisse toujours par entendre la petite musique lancinante de la nostalgie, ce qui revient in fine à refuser l’avenir, à assombrir le présent et à présenter le passé sous un jour enchanteur. Pire : la colère et la peur sont souvent les effets recherchés, ou à tout le moins induits, par cette présentation fallacieuse de la situation mondiale et régionale. Cela modifie notre perception du futur, perçu comme une menace, alors même que nous vivons un véritable âge d’or et que les choses promettent d’aller de mieux en mieux !
Cet enthousiasme, tempéré par une bonne dose de réalisme, est d’ailleurs la raison d’être du présent blog.
Attention : cela étant posé, je ne compte pas me vautrer dans le travers inverse, travers qui consisterait à dépeindre le passé comme cataclysmique, nos ancêtres n’étant qu’un ramassis de brutes sanguinaires, superstitieuses, sourdes à la Raison et à l’implacable marche d’un Progrès conquérant (je pense, en écrivant ce dernier paragraphe, au fameux livre de Régine Pernoud Pour en finir avec le Moyen-Âge que je recommande vivement à toutes les personnes ayant envie de dépasser leurs préjugés négatifs sur cette période historique passionnante).
Mon objectif est simplement de remettre en perspective certaines idées pré-conçues, qui sont souvent inexactes, parfois fausses. Parmi ces idées pré-conçues, j’en ai retenu cinq qui, à mon sens, ont une réelle influence sur l’opinion publique, à mon plus grand regret : l’idée que la faim dans le monde irait en empirant, l’idée que les gens sont de plus en plus malades ou exposés à des substances susceptibles de les rendre malades, l’idée que le monde est de plus en plus violent, l’idée que les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres, et enfin l’idée que le monde court à sa perte à cause de la surpopulation.
En remettant les choses en perspective, j’espère aider les gens, à mon très modeste niveau, à ne plus se faire avoir par les informations qui ont pour but (ou, à tout le moins, pour effet) d’indigner, de susciter de la peur, de la colère. A vrai dire, je me méfie beaucoup de ceux qui recherchent l’adhésion en suscitant ce genre d’émotions, peu importe leur positionnement sur le spectre politique.
Vous me direz peut-être : mais quel rapport avec la science-fiction, la fantasy, le fantastique?
J’ai envie de vous dire : tout. Notre époque est fascinée par la fin du monde, et cela devient de plus en plus visible dans les oeuvres relevant de l’imaginaire. Le post-apocalyptique est omniprésent dans les jeux vidéos (de Death Stranding à The Division 2, en passant par Fallout 76, The Last of Us Part 2, Rage 2), les séries, les films. La dystopie est partout, avec force commentaires « on est comme dans 1984 ! Monde de merde« .

Je crains que cela ne déforme la perception du monde de certains. Et c’est bien dommage d’oublier les bons côtés de ce qui nous entoure. Avoir un imaginaire pollué par une image des autres, et du monde, particulièrement anxiogène, c’est absolument déprimant.
Alors, toi qui es dans ton salon avec chauffage central (ou avec la clim’, hein, bon), qui me lit à la vitesse de la lumière alors que tu es peut-être à l’autre bout du globe, et qui vient peut-être de refermer la porte de ton frigo plein à craquer (ou pas, faudrait songer à aller faire les courses, hein), je t’invite à découvrir quelques statistiques amusantes, ou du moins de nature à susciter ton intérêt !
Au menu :
Partie 1 : Famine, Guerre et Maladie : les Chevaliers de l’Apocalypse sont en train de perdre !
Partie 2 : fin de la pauvreté et surpopulation, un article qui va agacer Nicolas Hulot.
Si tu n’es pas d’accord, ce n’est pas grave : c’est pour cela que j’ai classé ces articles dans la section Débats.
Si tu trouves que c’est super top génial, n’hésite pas à me le dire (ça fait plaisir) et à partager la bonne parole autour de toi (ça fait plaisir aussi).
Super idée, je suis parfaitement d’accord ! De plus en plus souvent en fin d’année on voit passer des vidéos optimistes sur ce ton-là, qui parlent de la baisse de la mortalité infantile, de la montée de l’éducation, des espèces animales qui ont été sauvées … ça fait vraiment du bien de parler d’autre chose que de ce qui ne va pas 🙂
(Et le Moyen-Âge c’est merveilleux aussi, on ne le rappelle pas assez)
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C’est lié à la façon de fonctionner du journalisme (ce qui est normal, ce n’est pas une critique) : on rapporte des événements, souvent négatifs.
Or, les évolutions positives s’inscrivent dans la durée, et font moins de bruit. Cela reste dommage de se focaliser sur les événements bruyants (et traumatisant) en ignorant les évolutions sympathiques (et souvent silencieuses). J’espère avoir mis un peu de baume au coeur de 2/3 personnes !
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Le journal « We Demain » (et son compte Twitter) essaie plutôt de mettre en avant le positif justement, si ça t’intéresse 🙂
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Je vais voir ça, je découvre ! Merci de l’info !
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Si l’homme le plus classe du monde approuve alors… 😀
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Heureux de voir que tu saisis la référence (pas subtile du tout, pour qui est né avant les années 1990) !
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De mon temps, il n’y avait que Tolkien et Moorcock en livres et aucun film de fantasy mémorable. C’était pas mieux avant, j’étais juste plus jeune (biais).
Merci pour ce billet, de mon côté je transmets la valeur inverse de « construire grace aux connaissances accumulées » en insistant sur la culture de la citation dans mon travail de bibliothécaire. Sur les épaules des géants (des nuages).
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